Hammouda Boussen م 1881 و 22 يونيو 1954
From Rodovid AR
سلالة | Boussen |
الجنس | ذكر |
الإسم الكامل | Hammouda Boussen |
الأولياء
♀ Jnaïna Bahi [Bahi] | |
صفحة ويكي | [[1]] |
الأحداث
1881 الميلاد:
ولادة الطفل: ♀ Sofiya Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♀ Zeineb Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♂ Hédi Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♂ Mohamed Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♀ Essia Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♂ Ali Boussen [Boussen]
ولادة الطفل: ♂ Abdelhamid Boussen [Boussen]
الزواج: ♀ Mannana Arif (Emna) [Arif]
مارس 1905 ولادة الطفل: Tunis, ♂ Sadok Boussen [Boussen] م مارس 1905
22 يونيو 1954 الوفاة:
الدفن: Cimetière du Djellaz
ملاحظات
Hamouda Boussen ou Le «nobel tunisien»
Hamouda Boussen est né vers l’année 1881. Lorsqu’il a atteint l’âge de la scolarisation, son père l’a inscrit à l’école Sadiki, qui était alors pratiquement réservée aux enfants des familles de notables tunisiens. Il a ensuite poursuivi ses études à l’école de la rue saint- Charles (devenue plus tard le lycée Carnot), avant d’intégrer l’Université de la Zitouna. L’enseignement qu’il a suivi dans ces différentes institutions lui a permis d’obtenir le dipôme de traducteur et intégrer le corps des interprètes du contrôle civil français à Tunis, dont il s’est d’ailleurs rapidement désisté, pour se consacrer à l’exploitation des terres agricoles et des biens immobiliers de sa famille, ainsi qu’à la participation à différentes œuvres sociales et caritatives, au-travers de nombreuses associations locales.
En 1922, il a été élu au comité de l’association des anciens de l’école Sadiki, dont il est resté membre, puis trésorier, pendant près de vingt ans. Il a été un membre assidu des réunions hebdomadaires de la section culturelle, qui a été redynamisée en 1924, et dont l’objet était d’organiser des manifestations artistiques en différentes circonstances.
Il a également été trésorier de multiples associations tunisiennes, telles que l’Association Caritative Islamique Tunisienne, La Nassirya, le théâtre Arabe, l’Union théâtrale, les anciens du lycée carnot et l’association de l’institut de Carthage. Il était aussi membre de l’institut de géographie de Tunis, de l’association des droits de l’homme, de la société protectrice des animaux, du club hippique, ainsi que de l’association de lutte contre l’alcoolisme.
Sa devise se résumait en cette phrase : «Consacrer sa vie au travail associatif, c’est le meilleur moyen de servir la société.»
Hamouda Boussen a réussi à établir un contact entre l’association des anciens de l’école Sadiki et celle des anciens du lycée Carnot, et à les amener à coopérer dans l’organisation d’excursions touristiques à destination de l’Europe. L’association des anciens du lycée Carnot avait en effet coutume d’organiser chaque année un voyage groupé, baptisé caravanes tunisiennes, à bas prix et à des conditions de paiement avantageuses et bénéficiant d’une attention et d’une bienveillance particulières de la part des autorités françaises. Nombre de français en ont bénéficié, mais les autochtones en étaient toutefois exclus. Hamouda Boussen ne peut s’y résigner et s’activa, en tant qu’adhérent de l’association, pour étendre le bénéfice de cet avantage, notamment à des membres de l’Association des anciens de l’école Sadiki, désireux de découvrir l’Europe. Après de multiples tergiversations, sa proposition fut retenue, et l’opération, rebaptisée caravanes scientifiques de Tunisie, comprit désormais un certain nombre de personnalités, d’enseignants et d’étudiants de l’école Sadiki, ainsi que d’autres établissements scolaires tunisiens.
C’était M. Hamouda Boussen lui-même qui, chaque année, prenait la tête de la caravane, en compagnie de son collègue français, M. Alfred Nicolas. Ce qui permit à nombre de tunisiens de voyager hors de leur pays et de découvrir la civilisation occidentale. Ces voyages s’effectuaient en été, par terre et par mer, et duraient près d’un mois. Les destinations variaient tous les ans. C’est ainsi que les caravanes conduites par M. Hamouda Boussen ont successivement visité la France, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique, les pays-bas et bien d’autres pays européens encore.
Le poète Abou Kacem Chabbi évoque dans ses mémoires qu’au cours d’une réunion de l’association des anciens de l’école Sadiki, M. Zine El Abidine Snoussi a annoncé que «Si Hamouda» avait fait un don de trois mille francs destiné à récompenser une œuvre littéraire tunisienne, et s’est adressé au trésorier de l’Association en ces termes: «ô cher et généreux Si Hamouda, toi le Nobel tunisien, je vais consacrer une page du journal à toi et au prix que tu as créé, avec ta photo, et avec en titre : Le Prix Boussen, ni plus ni moins que le prix Nobel des Européens».
Hamouda Boussen participait également à La Nassirya, dont il fut élu président en juillet 1941. Le local dont disposait alors la plus ancienne association artistique tunisienne n’était ni suffisant, ni adapté à son activité. Aussi, Hamouda Boussen se mit-il en quête d’un bâtiment public plus approprié, et son choix se fixa finalement sur une construction située à la Hafsia et érigée en 1217 de l’Hégire par Hamouda Pacha pour y abriter une usine à canons, puis reconvertie en bureaux administratifs relevant successivement des affaires économiques, de l’enseignement public, du secrétariat général du gouvernement et finalement du premier ministère et de la municipalité. Après de bien longues démarches, cet imposant bâtiment fut affecté en 1945 à La Nassirya. Hamouda Boussen procéda alors à son ravalement et à son équipement, et y aménagea un complexe sportif, doté notamment de cabines de douche et de box individuels, le tout financé en grande partie sur ses propres fonds. L’activité musicale de La Nassirya fut maintenue à son ancienne adresse, tandis que le nouveau siège a été exclusivement réservé à l’exercice du sport, et notamment de la gymnastique, de la lutte et de l’haltérophilie. En 1946, une section de boxe a été en outre créée et confiée à des champions de cette discipline. En 1947, sur 28 candidats, 16 ont réussi à décrocher le brevet supérieur de gymnastique. En juin de la même année, La Nassirya a été chargée par le Comité du Congrès des Sports d’organiser le grand concours sportif annuel. Aucune association sportive ne s’était vu auparavant confier une telle mission.
Si la section sportive de La Nassirya l’a menée à bien, et qu’elle devint désormais un pôle d’attraction pour les sportifs tunisiens et étrangers et une référence pour les personnalités du monde du sport, le mérite en revient incontestablement à Hamouda Boussen. Hamouda Boussen a été rappelé à Dieu le mardi 21 chaoual 1373, correspondant au 22 juin 1954, et a été enterré le lendemain au cimetière de ses aïeux, au Jellaz.
من الأجداد إلى الأحفاد
caste: Traducteur et secrétaire particuler du Bey (Hedi Bey ou Naceur Bey)
caste: Ministre de l'Agriculture
الزواج: ♀ Fatma Arif
العمل: 1957, Membre du premier conseil de l'ordre des pharmaciens tunisiens